dimanche 27 janvier 2019


Le joueur d'échec
Résumé



Le joueur d'échec est un roman réalisé par l'autrichien Stefan Zweig et publié à titre posthume en 1943. La nouvelle suit un schéma narratif particulier, elle se compose d’un récit cadre et de trois récits enchâssés.
Le narrateur a embarqué avec un amis dans un paquebot en partance de New York pour Buenos Aires. Son amis attire son attention sur un voyageur particulier, le légendaire champion du monde des échecs, Mirko Czentovic. L’ami du narrateur lui raconte l’histoire de ce joueur d’échec prodige :
Alors qu’il n’est âgé que de douze ans le père de Czentovic meurt. Il est alors adopté par le curé de son village qui tente de lui inculquer une éducation convenable. Mais il semblerait que Czentovic soit incapable d'apprendre ou d'améliorer sa culture, il ne peut assimiler les notions les plus simple. Son tuteur finit par renoncer, le croyant idiot. Un soir d'hiver, cependant, il s’essaie à jouer aux échecs contre le maréchal des logis. Apparut alors une réalité surprenante, le maréchal des logis était incapable de remporter la moindre victoire contre Mirko Czentovic. Il s’avéra être un véritable virtuose des échecs, il jouait lentement, était tenace, imperturbable… Ainsi avait il l’avantage sur ses adversaires. A dix-huit ans Czentovic devint champion d'échecs de Hongrie, puis champion du monde à vingt ans. A ajouter que Czentovic s’est révélé incapable de comprendre les codes du langage échiquéen et de jouer une partie virtuelle.
Également présent sur ce paquebot en partance de New York pour Buenos Aires, le narrateur découvre l’existence de Mirko Czentovic. Joueur d'échecs à ses heures perdues il écoute son ami lui raconter l'histoire de ce champion d'échecs. A la fin de ce récit, le narrateur ne cache pas sa curiosité et son envie d'approcher Czentovic. Après de longues heures, Czentovic accepte de disputer une partie dans un fumoir contre le narrateur, Mc Connor, un riche patron écossais, ainsi qu’un petit comité amateur d’échecs. Ils essuient de nombreuses défaites jusqu'à l'intervention d'une mystérieuse personne qui parvient à faire une partie nulle. En dépit de cette brillante intervention, l'inconnu prétend ne pas avoir touché à un échiquier depuis 20 ans. Czentovic réclame une revanche mais notre mystérieux inconnu s’esquive et disparaît aussi soudainement qu’il est apparut. Poussé par ses compagnons, notre narrateur se lance à la poursuite de l’inconnu pour lui réclamer une autre partie d’échec contre l’arrogant Czentovic. Hésitant, l’inconnu lui raconte son histoire et la raison de son hésitation :
Cette mystérieuse personne se fait appeler Monsieur B, avocat autrichien il travaillait avec son père en tant que conseiller juridique durant l'époque où l'Allemagne nazis cherchait à envahir l'Autriche. Impliqué dans la politique de son pays, Mr.B et son père oeuvaient dans une discrétion des plus totales afin d’effectuer des opérations contre l’Allemagne Nazie et vivant dans la peur d'être découvert. Finalement arrêté par la Gestapo pour obtenir des renseignements il est conduit dans une chambre d'hôtel où les nazis y pratiquent une forme de torture particulière, l'isolement total dans le but de détruire le mental de leurs détenus. Monsieur B disposait d’un confort sommaire mais suffisant et était privé de toute ouverture sur l’extérieur. Il avait depuis longtemps perdu la notion du temps et était privé de toute forme de distraction. Il passa quatre mois dans ces conditions. Puis se produisit un événement inattendu, il parvint à dérober un livre dans le manteau d’un officier qui le menait à un interrogatoire. Plein d’espoir, il fut déçut de découvrir un simple manuel sur les plus grandes parties d’échecs de l’histoire. Désespéré il s’essaya à déchiffrer les parties du manuel et se mit à jouer contre lui-même. Cette activité lui permit de de mieux supporter son isolement. Mais à force de jouer contre lui-même il développa un dédoublement de la personnalité. Cette schizophrénie le rendit violent, il en vint à attaquer le garde de sa cellule et se blessa. Il fut alors envoyé à l’hôpital et recouvrit l’usage complet de ses sens, et il y rencontra un médecin ami de son oncle qui lui conseilla de ne plus s’approcher d’un échiquier et, comprenant sa situation réussit à le faire libérer.
Monsieur B finit par accepter de jouer une unique partie contre Czentovic, curieux de savoir si il est en mesure de jouer contre un autre que lui même. Puis il ajoute qu’il ne tient à disputer qu’une seule partie, par peur de sombrer dans la folie.
Le jour suivant Monsieur B affronte Czentovic. Monsieur B remporte la première partie avec une grande facilité, il accepte de jouer une seconde partie contre Czentovic, en dépit de sa résolution de ne jouer qu’une seule partie, et menace de retomber dans sa folie. Le narrateur intervient afin de lui rappeler ses excès passés. Monsieur B revient à la raison, s’excuse auprès du champion et se promet de ne plus jouer aux échecs .

Denis Le Saint.
 Livre: ZWEIG Stephan. le joueur d'échec. Hachette, 2014







Qui est Stefan Zweig ? 

Zweig est issus d'une famille bourgeoise juive au sein de laquelle il recevra une éducation ouverte sur l'Europe. Bon élève à l'école, il suit des études de philosophies qu'il continuera jusqu'au doctorat.
Zweig, se passionne pour la littérature Européenne et, au fil de ses lectures,  se met à écrire.

Peut à peut, il se fait connaître pour ses traductions de poètes Français où Anglais (Verlaine, Rimbaud...) et se fait également une renommée au théâtre. Débute aussi son amitié avec Romain Rolland, romancier Français.

Entre 1904 et 1910, Stephan Zweig voyage beaucoup en Europe (Espagne, Angleterre, France, Italie) il se rend également en Afrique du Nord, Inde et Etats-Unis.

La première guerre mondiale, une prise de conscience:
1914, le premier conflit mondial éclate. Zweig est alors partagé entre un pacifisme qu'il partage avec Romain Rolland et son devoir envers sa patrie. Par un esprit de patriotisme, il abandonne son légendaire pacifisme et décide finalement de s'engager. Zweig est alors affecté aux archives du ministère de la Guerre. Mais très vite son dégoût pour la violence le rattrape, à l'occasion d'une mission sur le terrain en 1915, il découvre les ravages des combats et décide de se tenir à l'écart du conflit. En 1917, il se retire en Suisse, un pays neutre.De cette guerre, naît, chez Zweig, la prise de conscience d'une identité Eurpéenne.

Après la guerre, Zweig reprend ses voyages dans toute l’Europe donnant de multiples conférences, rencontrant de nombreux écrivains, des artistes et ses vieux amis que la guerre avait séparé. Restant fidèle à ses idéaux, il invite les pays à fraterniser plutôt que de rester dans des conflits. Il souhaite une Europe unie, et il défendra cette conviction jusqu’à la fin de sa vie.

Zweig et la montée du nazime.
En dépit de son succès, Zweig ne parvient pas à se remettre de la première guerre mondiale. La montée du nazisme accroît son pessimisme. Il est d'abord épargné par les premières mesures antisémites, mais en 1932, il voit ses livres exclut des bibliothèques et sa maison perquisitionnée.

1939, la déclaration de guerre le frappe durement et, en 1940, lorsque la France est envahie, il décide de quitter l'Europe. Zweig vas,entre 1940 et 1941, errer entre les USA, l'Argentine, L'Uruguay et terminera son périple au Brésil. La lointaine Europe le hante.

Au Brésil, installé à Petropolis, Zweig sent ses forces l’abandonner. Fatigue morale, découragement politique, Zweig est rongé par le désespoir. Et c’est de ce désespoir que va naître l’un de ses plus grands chef-d’œuvre, Le Joueur d’échecs, publié à titre posthume et qui laisse deviner l’état moral de l’auteur.
Les horreurs du mondes le brise de plus en plus. Il reçoit le coup de grâce, en 1942, quand il apprend la défaite de l’Angleterre en Malaisie. Cette fois Zweig est brisé pour de bon et refuse de voir le monde agoniser plus longtemps. C’est le 22 février 1942, après avoir fait leurs adieux, que lui et sa femme mettent fin à leurs jours en s’empoisonnant.


Sources: 
 LAFAYE Jean-Jacques. Une vie de Stephan Zweig. Editions du félin, 1994
 ZWEIG Stephan . Le joueur d'échecs. hachette, 2014 ( dossier bibliocollège réalisé par DE LISLE Isabelle )






jeudi 24 janvier 2019


                                                 

  Résumé du roman 1984




1984 est un roman écrit par George Orwell et publié en 1949.  1984 est reconnu comme étant une référence importante du Roman d'anticipation.



Winston vit dans une société totalitaire où tout acte de pensée individuelle est interdit et dans laquelle chaque individu est constamment surveillé par le leader suprême, à la tête de tout le continent Océanien, Big Brother.

Le gouvernement s’organise en quatre ministères chargé respectivement, de l’information, du maintient de l’ordre, de l’économie et de la défense. Membre du ministère de la Vérité, Wiston doit, jours après jours, falsifier des articles de journaux, des coupures de presse et d’autres documents qui pourraient compromettre de la crédibilité du parti.

Pour se garantir de graves représailles, les citoyens de l’Océania, doivent pratiquer une autocensure pour éviter de commettre le « mentocrime » ; le crime de la pensée révolutionnaire contre le parti. Cependant, Winston, à l’instar de la plus grande partie de la population, ne parvient pas à effectuer cette amnésie sélective et, en secret, entretient une haine viscérale envers le parti.


Winston prend des risque pour accomplir ses rêves, en rédigeant ses pensées et réflexions dans un journal, en rendant de fréquentes visites à un antiquaire détenteur de reliques qui témoignent d’un passé utopique aux yeux de Winston.

Winston entame une liaison avec Julia, une jeune femme de dix ans sa cadette. Dans cette société où l’amour est abolit, leurs rencontres se font rares et ne peuvent se réaliser qu’au prix d’efforts énormes et de risques considérables pour leurs vies.

Enfin, conscient que rien n’échappe au parti, Winston s’engage officiellement contre Big Brother en joignant les rang de la Fraternité. Une organisation révolutionnaire engagée contre Big Brother et la dictature.

Winston est trahis par une connaissance, O’Brien qui est en fait un espion au service du parti. Il est donc emprisonné et, pendant de logs mois, sera torturé, affamé et battus. Au therme de ses mois de détentions, Winston ressort détruit et brisé. Ses convictions lui ont étés arrachée.

« tout est bien, la lutte s’achève. Il a remporté la victoire sur lui même. Il aime Big Brother…» 
sont les dernières lignes qui viennent conclure le roman...


Laura.L

Partie d'échecs grandeur nature

Une photo prise en 1924 dans la ville russe de Saint-Pétersbourg (rebaptisée Leningrad à l'époque). Les deux champions soviétiques de l&...